Peut-être vous posez-vous la question ? Peut-être est-ce seulement pour vous confirmer dans votre choix ? Ou est-ce un proche qui s’élance à présent sur la route ? Est-ce quelqu’un que vous avez croisé sans comprendre ? Quoi qu’il en soit encore beaucoup de monde se demande pourquoi voyager à vélo tandis que bien d’autres moyens de locomotion vont plus vite pour moins d’efforts aujourd’hui.

Si vous vous posez encore cette question, voici un rapide portrait des avantages, limites et inconvénients à voyager à vélo. Mais avouons-le, des inconvénients, il y a en a peu !

 

1. Voyager à vélo pour l’adaptabilité

Le vélo n’est pas l’objectif, mais bien un outil pour le voyage. Il permet de rouler sur tous types de routes (même l’Antarctique), de trainer de lourds bagages, de s’isoler ou d’aller vers les autres. On en fait ce que l’on veut selon ses besoins et ses attentes de la route. C’est juste un produit standard à personnaliser selon ses envies et besoins. Et c’est ce qui le rend si génial déjà en premier lieu !

2. Entre vitesse et temps lent

En plus d’être un outil ultra personnalisable, le vélo est le moyen de transport le plus efficient jamais inventé par l’homme ! Et rien que ça (aussi) devrait vous donner le gout de vous y mettre non ?

Un voyage en cyclotourisme permet de couvrir de grandes distances avec peu d’efforts, tout en prenant le temps de regarder et profiter du paysage !

Par exemple : Avec une vitesse moyenne de 12 km/h (accessible à tous) et 6h de vélo par jour (moins que pour une journée de travail normale), on réalise 72km / jour. Soit 504 km / semaine, et donc 2016 km/mois. À cette vitesse deux mois suffisent pour traverser l’Europe d’est en ouest, ou encore les États-Unis. Et ces chiffres ne sont qu’une moyenne ! On peut rouler bien plus vite (ou doucement). L’essentiel est de trouver son propre rythme ; et c’est accessible à tous!

3. Générateur de rencontres

Même si le cyclotourisme se développe beaucoup ces dernières années, un voyageur à vélo suscite encore beaucoup la curiosité. Et oui, malgré les milliers de cyclotouristes chaque année, le voyageur à vélo surprend les locaux. De plus, le fait d’être ouvert sur le monde incite les populations locales à venir discuter avec nous. Vous le verrez sur votre route… Et ce sont ces rencontres là qui font le voyage. Ce sont elles qui vous donnent le gout de continuer,  qui vous apprennent le plus de choses, et qui vous apportent beaucoup…

4. Un langage universel

Peu importe le pays où l’on va, il y a des vélos. Peu importe le niveau de vie, il y aura toujours quelqu’un prêt à vous aider, un bricoleur qui saura vous dépanner, un magasin pour vous apporter de nouvelles pièces… à condition bien sûr de ne pas avoir de matériel trop complexe par rapport au pays dans lequel vous roulez présentement.

Et même sans vocabulaire le mine du vélo reste toujours le même !

5. Un moyen de transport ouvert sur la nature

Le vélo est génial aussi parce qu’il est ouvert. Ainsi, en voyageant à vélo, vous pouvez écouter la nature qui vous entoure, et la ressentir avec vos 5 sens. Et cela fait une grande différence comparativement à la voiture par exemple. Si cette ouverture à l’inconvénient de nous faire subir aussi les caprices de la météo, c’est aussi elle qui nous rend accessible aux êtres humains que l’on croise.

Et puis gardez bien en-tête qu’après chaque tempête vient le beau temps.

6. L’autonomie

Voyager à vélo rime souvent avec autonomie. Avec sa capacité de chargement parfois rocambolesque, un voyageur à vélo peut s’équiper de tout ce qu’il veut. Avec une tente, un réchaud, des outils, et une réserve de nourriture calculée selon vos besoins, vous pourrez alors rester isolé dans la nature. Sans pour autant devenir ermite (en tout cas je vous le déconseille car c’est moins drôle), il vous suffit de bien calculer vos besoins en alimentation et eau jusqu’à votre prochain arrêt en terre civile.

Note – Comme évoqué dès le début de ce texte, le voyage à vélo est avant tout flexible. Si certains choisiront le défi de l’autonomie, d’autres peuvent décider d’aller à l’hôtel et au restaurant quotidiennement. Ça marche aussi.

7. Transport écologique

Pas d’essence pour avancer, juste un peu de sueur et (beaucoup) de nourriture. Et avec, le sentiment d’agir positivement.

Cependant si vous avez choisi le vélo pour réaliser un voyage écologique, faites aussi attention au contenu de votre assiette. Avaler des kilos de viandes ou consommer la nourriture sous plastique contribuent aussi considérablement à l’émission de gaz à effet de serre. On l’on sait qu’un cyclotourisme consomme bien plus de calories qu’un sédentaire.

8. Bien-être

À vélo, on se dépense. On est à l’extérieur à profiter du temps. On a du temps pour penser et mettre des choses au clair. Indirectement on est obligé de prendre du temps pour soi… Bref, autant vous dire que c’est la pura vida. Car au delà du voyage et du transport sain, voyager à vélo contribue aussi à se forger un esprit sain dans un corps sain.


Et les inconvénients ? – Il est vrai qu’à vélo on sue. On subit la pluie et le vent aussi. On va moins vite qu’en voiture. Et puis il faut forcer dans les montées. Par moment, un voyage à vélo peut être difficile psychologiquement. Mais, heu… Attendez, on parle de moments de vie là en fait !
Et puis croyez moi, la sueurs émise en voyage ne fait que vous rendre plus fort et plus fier. C’est effectivement un grand moment que d’annoncer les kilomètres parcourus pour arriver quelque part ! À chaque fois que ça vous arrivera, des souvenirs vont surgir, les bons moments comme les difficiles. Mais surtout, il y aura ce sourire sur votre visage dont vous ne saurais vous défaire…