L’art du camping sauvage en 5 conseils

par | Jan 28, 2019 | Sur la route | 3 commentaires

Il y a les bruits de la forêt, des branches qui craquent dans la noirceur, le jappement d’un chien au loin. Et si quelqu’un me trouvait, que se passerait-il ? Le cœur palpite, s’emballe. Était-ce une bonne idée le camping sauvage ?

Et bien si vous avez choisi votre emplacement en appliquant les quelques règles qui suivent, vous devriez pouvoir dormir sur vos deux oreilles pour toutes les prochaines nuits en camping sauvage que vous allez consommer lors de vos prochains voyages à vélo. Voir même ne plus réussir à vous passer des bruits de la forêt qui vous inquiétaient tant avant.

Choisir une zone éloignée mais pas trop

Parfois il suffit de quitter la route sur quelques centaines de mètres pour trouver un lieu parfait. Le tout c’est de vous y sentir bien.
Cependant prenez le temps de bien écouter l’environnement pour guetter un chien qui aboie ou une route que vous n’aviez pas vue.

Aussi, si vous n’êtes pas dans un lieu sauvage, vérifiez les éventuelles installations humaines comme des spots de lumières ou encore des arroseurs automatiques (comme on en retrouve dans la plupart des parcs d’Amérique du Nord).

Trouver l’endroit idéal

Certains jours le campement idéal sera un lieu un peu passant mais avec une si belle vue, le lendemain l’endroit sera complètement isolé avec une rivière à proximité, et le surlendemain il faudra jeter son dévolu sur un petit espace bruyant et sans intérêt mais qui sera tout de même votre havre de paix.

Mais voici quelques critères à prendre en compte avant de s’installer :

  • Avoir une source d’eau
  • Avoir un emplacement sécuritaire pour cuisiner
  • Être protégé des vents
  • S’assurer que le sol soit stable
  • S’il y a du soleil le matin c’est idéal pour faire sécher le matériel humide le lendemain
  • S’assurer qu’il n’y ait pas de plantes piquantes au sol

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Une vue à couper le souffle, mais pas que…

Trouver une vue à couper le souffle est l’idéal pour se sentir bien (et prendre une photo Instagram). Mais en réalité, peu importe où vous êtes : la vie est magnifique. Prenez le temps d’apprécier votre sanctuaire pour la nuit. Explorez le, admirez les arbres ou les roches, partez à la recherche de l’infiniment petit…

Tester l’endroit ou la tente va être planté

N’étant pas douée pour deux sous pour repérer un terrain plat et/ou moelleux, maintenant je mets ma tente à plat et m’allonge sur la toile. Si je suis confortable sans matelas, je monte la tente. Si non, je prends le temps de chercher un endroit qui semble plus approprié.

Limiter les risques

Tout d’abord il est indispensable d’arriver à surmonter ses peurs afin de ne pas céder à la panique. Il y a comme un bruit de pas, peut-être est-ce un animal de la forêt qui vient renifler la tente. C’est un humain : n’hésitez pas à aller à sa rencontre. Tissez des liens permet de supprimer les peurs.

Ensuite pour éviter toute rencontre, privilégiez le montage de la tente au moment de la nuit tombante.

Et si vous êtes encore sceptique à l’idée de faire du camping sauvage, repensez simplement à vos dernières nuits en camping officiel. La plupart de mes mauvaises nuits se comptabilisent surtout dans ces lieux pourtant adaptés. Et sincèrement, payer  jusqu’à 50 euros pour entendre des enfants crier, me faire envahir par des ratons-laveurs qui ont compris que c’était facile de voler des campeurs : et bien ça me mets de mauvaise humeur.

Alors maintenant je campe dehors, comme une sauvage !

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Pour en apprendre encore plus sur le camping sauvage je vous recommande l’article écrit par Bertrand du Braquet de la Liberté.

Et vous, avez-vous des astuces ou conseils pour passer de bonnes nuits lors d’une nuit en camping sauvage durant un voyage à vélo ?

3 Commentaires

  1. Sylvain

    Merci Cyclonomade!
    Je me sent moins seul à vouloir dormir tranquille dans des coins perdus! ;o))

    Réponse
    • Laura

      Hihi ! C’est sûr que tu n’es pas seul, ne t’en fais pas pour ça !

      Réponse
  2. Marjorie

    Bonjour. Vraiment très inspirant ce blog et cet article sur le camping sauvage. J’en ai déjà fait, mais je n’avais pas choisi un lieu totalement retiré ou reculé et je devrais sans doute retenter l’expérience, car c’est vrai que le calme m’avait plu.
    Merci beaucoup

    Réponse

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3 Commentaires

  1. Sylvain

    Merci Cyclonomade!
    Je me sent moins seul à vouloir dormir tranquille dans des coins perdus! ;o))

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    • Laura

      Hihi ! C’est sûr que tu n’es pas seul, ne t’en fais pas pour ça !

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  2. Marjorie

    Bonjour. Vraiment très inspirant ce blog et cet article sur le camping sauvage. J’en ai déjà fait, mais je n’avais pas choisi un lieu totalement retiré ou reculé et je devrais sans doute retenter l’expérience, car c’est vrai que le calme m’avait plu.
    Merci beaucoup

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