Nous débarquons du train à Utrecht, prêts à découvrir les Pays-Bas en famille. Je vais enfin vivre ce voyage à vélo que j’attendais depuis de nombreuses années, entre tulipes, moulins à vent de Kinderdijk, et infrastructures cyclables,
Où sont les vélos ?
Tout d’abord, à peine sortis de la gare, nous sommes déçus. Pas un seul vélo sur le parvis entre la gare et le centre commercial. Sommes-nous vraiment aux Pays-Bas ? Ah oui ! Les vélos en en fait dans le stationnement sous-terrain de trois étages juste sous nos pieds. C’est d’ailleurs le plus grand stationnement vélo sécurisé avec plus de 12 000 places. 1er arrêt : visite dudit stationnement ! (Disons que, contrairement à moi, les enfants manquaient un peu d’enthousiasme.)
Pour qu’adultes et enfants se retrouvent dans ce voyage, chaque moment pour les grands est compensé par un moment dédié aux enfants. Nous partons donc à la recherche d’un parc pour qu’elles puissent jouer et se dégourdir les jambes. Direction le centre-ville ! Rues pavées, canaux, vélos, tout y est ! Même Miffy (Nintje en hollandais)! Cette petite lapine blanche que ma fille ainée a découvert récemment et qu’elle adore a justement été créé ici à Utrecht. On la retrouve partout. Manque de chance, nous sommes passés devant le musée sans le voir.
À la découverte d’Utrecht
Utrecht est une ville de plus d’un million d’habitants, avec un centre-ville d’origine médiévale où il fait bon se promener. On a adoré se déplacer aussi facilement à vélo bien évidemment, et se flâner à travers le centre-ville médiéval charmant. On a passé une grande partie de notre après-midi simplement à arpenter ces rues emblématiques du pays qui mêlent canaux, maisons à pignon, péniches et bicyclettes. Et tandis que nous jouions au parc, le clocher emblématique de la ville sonnait une mélodie, et venait compléter le tableau de tout ce que j’aime des pays du nord de l’Europe.
Nous avons clairement prévu trop peu de temps pour découvrir Utrecht. Mais cet après-midi tout en douceur m’a repu. Nous partons le coeur léger en direction sud-ouest pour rejoindre notre logement à Polsbroekerdam.
Nous aurions pu :
- Visiter la ville en kayak
- En apprendre plus sur tous les bâtiments emblématiques du centre-ville
- Boire un verre dans l’un des terrasses qui borde les canaux
- Grimper en haut de la tour de Domtoren (la tour de la cathédrale)
- Et bien sûr le musée de Miffy pour les enfants !
- Entre autre !
La campagne méridionale des Pays-Bas à vélo : une vie autour de l’eau
Pour quitter Utrecht nous tournons, virons, arpentons un immense parc, traversons des ponts dédiés aux cyclistes (yeah!), et de piste cyclable en piste cyclable nous arrivons en campagne. C’est calme. Nous sommes presque tout le temps sur des pistes cyclables. On longe un canal. Les maisons traditionnelles de la région sont faites avec les toits en paille. C’est beau. Simplement beau.
Lorsque nous reprenons la route au petit matin, Google Maps indique de prendre à travers champs. J’hésite d’abord puis tente ma chance ensuite. Rapidement je comprends pourquoi un ami m’avait que dans la campagne des Pays-Bas, les routes ne posaient pas de problème.
À travers champs, il y a une piste cyclable. Au bord du canal, il y a une piste cyclable. Pour se rendre dans les villes ,il y a une piste cyclable. Pour aller aux moulins, il y a une piste cyclable. tu veux changer de direction, il y a une piste cyclable.
Sur nos minis routes en pleine nature, nous croisons des cygnes qui nichent, des grands hérons, et bien d’autres oiseaux dont je ne connais pas les noms. C’est bucolique, tranquille, et sans aucun stress automobile. Piétons et cyclistes cohabitent facilement car il y a la place, le réseau, l’éducation. Parce qu’aux Pays-Bas tout le monde sait ce que c’est que d’être cycliste.
Un vrai bonheur !
L’eau est partout, tout le temps. Littéralement omniprésente, nous longeons presque tout le temps un canal ou une rivière. Il faut dire que toute cette région des Pays-Bas est littéralement située au dessous du niveau de l’eau. Les habitants de la région ont donc dû trouver des stratégies pour s’y installer. Ils ont donc creusé des canaux pour permettre à des portions de terre de s’assécher pour y cultiver des champs et bâtir des maisons, et ce, depuis le moyen-âge.
Conseils pour visiter les moulins à vent de Kinderdijk
Puis, tout tranquillement, comme si c’était tout à fait normal, nous arrivons sur la célèbre piste qui longe les moulins de Kinderdijk, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous sommes arrivés par le sud au petit matin, évitant alors la foule touristique de la porte d’entrée. Il faut dire que Kinderdijk est le site le plus visité des Pays-Bas. Alors ce fût une belle surprise de pouvoir y rouler tranquillement sans être coincé dans une foule.
L’entrée sur le site est gratuite, mais les services du parc sont payants (dont les toilettes). Il est aussi possible de s’offrir une visite guidée à vélo, une visite guidée en bateau, et la visite de l’intérieur de deux moulins.
Nous avons passé une partie de la matinée sur le site, à simplement prendre notre temps. Puisque les filles sont jeunes, nous avons choisi de ne pas visiter les moulins. Cependant si elles avaient été un peu plus âgées nous l’aurions fait sans hésiter. Mais à cet âge-là, nosu préférions faire moisn d’activités pour rentrer arriver plus tôt à l’hôtel.
Puisque la pluie et la froid commencent à tétaniser l’ensemble de la famille, nous choisissons de nosu offrir une pause de vélo (et de météo) en prenant le traversier de Kinderdijk à Rotterdam. C’est facile, rapide, pas cher, et en plus nous sommes au chaud tout ce temps-là. Nous comprenons alors que le bateau fît avant les train un outil de mobilité important aux Pays-Bas.
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