Vous êtes en train de préparer votre prochain voyage de cyclotourisme en Amérique Latine ? Ça tombe bien, voici tout ce qu’il faut savoir avant de partir.
Savoir communiquer en espagnol
L’espagnol est bien évidemment la langue la plus courante. Et maitriser les bases de la langue ne sera pas de superflu pour passer un bon séjour et rencontrer des locaux.
Encore mieux, ils vont adorer ça !
Alors à vos cours du soir, ou à vos téléphones avec Duolingo, Busuu, ou Nemo. Toutes ces applications vous permettent d’acquérir du vocabulaire de base, de réviser en voyage et en plus c’est gratuit.
N’hésitez pas à voyager aussi avec un dictionnaire ou des fiches techniques personnalisées avec les phrases de base utiles à un cyclotouriste.
J’aime noter chaque jour 10 mots sur un papier que je place dans mon porte-carte. Une manière assez facile d’apprendre sans forcer – Laura La Cyclonomade
Faites attention cependant, car un local peut préférer vous donner une mauvaise information plutôt que de ne pas savoir communiquer avec vous. Plusiuers voyageurs se sont fait avoir !
Mais pire que ça encore (et oui il y a pire), il y a aussi plusieurs espagnols – comme il y a plusieurs français !
Alors si polla au Panama signifie « une belle fille ou épouse», on va éviter d’employer ce mot au Mexique (prostituée), et encore moins au Costa Rica (le sexe masculin).
Heureusement il existe un site 100% espagnol pour apprendre et reconnaitre ces différences de vocabulaire entre les pays.
Ça pourrait vous éviter des situations gênantes ou autre quiproquo…
Savoir communiquer avec les locaux
Le saviez-vous ? Les Colombiens ont la réputation d’être le peuple le plus accueillant de l’Amérique Latine. Ensuite ce sont les habitants de la Patagonie. Alors n’hésitez pas à laisser tomber vos préjugés.
En entrant dans un nouveau pays, essayez le plus possible d’entrer en contact avec un habitant pour lui poser toutes les questions nécessaires (Warm Showers peut être très utile pour ça) : quelle est la situation de l’eau dans le pays, quels sont les moeurs à connaitre pour un étranger, un coup de pouce pour établir son vocabulaire de base, les sujets à ne pas aborder, etc.
Ces informations seront une bonne base pour vous lancer sereinement à l’aventure en terre inconnue.
Savoir choisir sa route
Du cercle polaire au nord de l’équateur, l’Amérique Latine c’est plus de 13 pays, tous différents qui vont chacun vous enchanter à leur manière. 13 pays et autant de devises, bien plus de climats, de paysages différents, de relief, etc.
On ne se lance pas à travers l’Amérique Latine comme quelqu’un pourrait se lancer au hasard sur les routes de France. Ces routes là il faut s’y préparer un peu car on ne se lance pas à travers la forêt Amazonienne comme on pourrait se lancer à l’ascencion du Salar d’Uyuni ou encore à la Patagonie. Ici il y a des désert de sables ou de sels, il y a la pampa du sud et son vent infernal, il y a des coins de verdures et de paradis, il y a des montagnes à n’en plus finir et des routes aussi plates que la Hollande.
Alors faites attention au dénivelé que vous pouvez vérifier sur Maps with Me. Faites attention aux températures, aux visas, au vent, au fait que les saisons sont inversées entre l’hémisphère nord et sud, etc.
Savoir s’orienter à travers l’Amérique Latine
Se diriger à vélo en Amérique du Sud peut devenir un vrai calvaire car les cartes disponibles sur place manque souvent de données.
Alors partez avec les applications et cartes nécessaires à votre voyage, ça évitera de mauvaises surprises !
D’autant plus qu’il est assez difficile d’obtenir des informations auprès des locaux. Tous les cyclotouristes qui sont allées en Amérique Latine ont le même discours « Les locaux vont toujours vous donner une réponse positive, même si c’est faux. » On ne sait pas vraiment pourquoi…
Savoir s’équiper pour le cyclotourisme en l’Amérique Latine
De manière générale, il vous faut un équipement solide et pas trop sophistiqué. Ainsi en cas de panne ce sera facile d’aller le réparer ; et vous n’attirerez pas les mauvais regards en étalant une certaine richesse.
Dans les montagnes et le sud austral il peut faire très froid de jour comme de nuit. Prévoyez votre équipement en fonction des températures de votre destination, mais aussi qui saura s’adapter aux grandes variations de température.
Savoir s’alimenter local
Il est assez facile de s’alimenter lors d’un voyage à vélo en Amérique Latine car il y a des petits restaurants ou échoppes de rue très souvent, à l’exception des déserts.
Si vous souhaitez cuisiner votre nourriture, prenez le temps d’observer ce que le supermarché local offre et prenez au plus simple.
Ainsi quelques ingrédients sortent du lot, facile à cuisiner et transporter : la polenta, les avocats et bananes, la Dulce de Leche (confiture de lait).
Cet article vous a été utile ? Êtes-vous déjà allé en voyage cyclotourisme en Amérique Latine ? Quels seraient les conseils que vous aimeriez donner ?
0 commentaires