L’île de Cat Ba fût une merveilleuse parenthèse parmi le brouhaha continue du Viet Nam. Après une courte panne sur l’île, nous reprenons nos motos pour rejoindre Hanoi. Mais nous ne savions pas vraiment dans quelle aventure on venait de s’embarquer.
Sur la route de Hanoi
Voilà presque une semaine que j’ai eu mon intoxication alimentaire. Après un régime de riz blanc, je vis une nouveauté : je faim! Que dis-je « J’ai faim » ? Je suis réellement affamée. Après un petit-déjeuner rapide, nous prenons la route pour Hanoi. Sortir de l’île… ferry… Tout se passe bien. Puis nous arrivons sur l’autoroute.
Nos visas se périment demain.
Depuis le début de notre aventure à travers le Viet Nam à moto, nous avons pris l’habitude de la conduite et du trafic vietnamien. Mais depuis que nous sommes arrivés sur l’autoroute pour Hanoi, c’est une autre paire de manches. Nous arrivons à gérer le trafic de plus en plus dense tandis que mon ventre crie famine. Cependant on ne s’arrête pas… Il faut arriver à Hanoi avant la nuit. Question de sécurité à nos yeux.
Lors d’une halte sur l’autoroute, après une journée de conduite, nous voyons enfin nos faces dans le miroir. Des marques noires nous salissent les joues et le front. Finalement nous regrettons de ne pas avoir acheté de masque respiratoire en même temps que les motos…
Malgré tout : la circulation, la faim, la nuit, et un accident bien évité avec un poids lourd qui a freiné au dernier moment… on arrive enfin à notre destination : Hanoi !
Découverte de la ville et fuite vers le Laos
Les bus pour le Laos partent tôt le matin. Nous l’avons manqué, ce qui nous oblige à rester une journée de plus au Viet Nam que ce que notre visa nous permet. Le sentiment d’illégalité est étrange et nouveau. Cependant ce n’est pas la première fois que je suis en situation illégale, mais bien la première où j’en ai conscience. Aussi, j’ai peur de ce que l’on va me dire aux douanes. La première fois j’ai failli aller en prison…
Mais pas question de se laisser abattre, nous prenons la matinée pour tenter de vendre nos motos, et l’après-midi pour visiter la ville.
Une fois encore je ne prends pas le temps de trop me renseigner sur les sites touristiques, l’histoire de la ville et tout qui a attrait au patrimoine. Si je n’ai qu’une journée pour ressentir Hanoi, je veux la sentir vraiment. Je veux me promener à l’aveugle dans ses petites rues, tester les échoppes de rues, regarder la vie qui passe…
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