Quand je présente mon aventure avec les papillons Monarques à quelqu’un, les réactions sont souvent les mêmes : « Wow, très beau projet. Mais pourquoi tu es partie ? Pourquoi sans ton mari ? »

Je ne suis pas partie en vacances. Je ne suis pas partie faire la fête. Je suis partie réaliser un projet qui me tient à coeur car j’espère qu’il participera à faire changer les choses. À parler de l’environnement et du changement climatique différemment, loin des discours scientifiques et des universités. À travers le blog et les guides de voyages, je souhaite présenter une situation plus proche des hommes, prouver à tous que cela nous concerne, et pas seulement les papillons monarques ou les ours polaires.

Avec le monarque comme symbole j’espère toucher tous les curieux de l’environnement qui n’osent pas utiliser leur vélo ou qui ne savent pas par où commencer pour minimiser leur impact. Je suis partie pour montrer qu’il existe des façons écologiques de voyager. Et même que le zéro déchet est un objectif qui pourrait devenir possible à court terme.

Je suis partie car je ne pouvais pas rester les bras croisés, à promouvoir des voyages qui ne correspondaient pas à mes valeurs et contribuaient (à impact moyen) au changement climatique.

Alors oui je suis partie seule, malgré nous, parce que l’on est assez forts pour accepter que chacun puisse aussi vivre ses projets ; et que mon projet était bien trop grand pour le balayer…

Et oui il me manque beaucoup. Oui j’ai hâte de le retrouver. Et quand je perds le moral,  je continue de pédaler parce que je sais qu’il m’attend à l’arrivée.

Mais pour expliquer cela, parfois les mots me manquaient. Alors quand j’ai vu cette citation taguée sur un mur d’ Austin, j’ai compris qu’elle était la réponse à cette question.

Je suis partie parce que j’ai décidé d’ « être le changement que je voulais voir dans ce monde »…

Merci Gandhi 🙂