La fois où j’ai pris le train pour traverser la France et partir avec un inconnu le long des bords de la Loire à vélo par hasard… #TesPasSérieuse !!!!
Ça commence par une envie de voyage
Après ce court intermède de 10 jours le long du canal du midi à vélo, je suis retournée à mes enfantillages. Et j’avais du pain sur la planche, mon quotidien d’adulte arrivait à grand pas ! Malgré cette expérience, j’avais oublié que voyager à vélo était possible. Mon fabuleux vélo jaune était retourné au garage. Il fût volé bien des années plus tard, le premier jour de ma résolution à faire plus de sport. J’avais pris ce fait divers pour un signe du destin : et je suis retournée me coucher. Bref, tout était rentré dans l’ordre.
Cependant plus je grandissais et plus rêvais d’aventure, de long voyage, de backpacking, etc. Mais malgré cette envie qui me rongeais de l’intérieur, je n’imaginais même pas l’idée de partir seule quelque part sur la planète. Et malheureusement je ne trouvais pas de compagnon de voyage. J’étais prise dans un dilemme. Partir seule ou rester sage?
Et continue dans un moment de folie
Ça c’est passé en 2009. Je me souviens encore du moment exact, du moment où l’irrationnel a pris le dessus. C’était un après-midi ensoleillé en Belgique.Je vivais alors l’un des moments les plus ennuyeux de ma vie : un stage où je n’avais rien à faire pendant presque 40h par semaine. Il n’y avait aucune fenêtre dans mon bureau, mais je pouvais distinguer des rayons de soleil se faufiler dans le couloir. Mon bureau était face au mur, dos à tous les collègues de travail qui semblaient m’ignorer. Je passais donc mes journées devant mon ordinateur, à vagabonder sur des idées d’ailleurs qui m’obsédaient. Je trainais sur les forums de voyage, les photos de bout du monde, à m’imaginer partir au bout du monde ou quelque chose comme ça. Jusqu’à ce qu’un collègue m’interrompe pour aller trier des dossiers par ordre alphabétique. C’est comme ça que j’ai craqué…
Dans un moment partagé entre l’ennui et la folie, j’ai répondu à une annonce internet. Vous savez, une de bourse au coéquipier sur le site VoyageForum. Lorsque des voyageurs seuls cherchent un compagnon de voyage. L’annonce m’a parut sympathique. Ça m’a convaincue, persuadée que je pouvais encore refuser.
L’autre personne a répondu presque instantanément. Il avait l’air heureux de ne pas partir seul lui aussi. On a discuté un peu. Par soucis d’affirmation de soi, j’essayais de contredire tout ce qu’il disait. Y compris son idée bien trop stupide de vouloir partir à vélo.
« Mais on ne porte pas de sac à dos à vélo »
Il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre…
Jusqu’au départ pour la Loire à vélo par hasard
Malgré ma trouille profonde, les injonctions de mes proches, et mon incompréhension face à cette situation où tout s’est si bien enchainé ; je suis allée m’acheter un vélo et des billets de trains pour partir à l’autre bout de la France, faire du vélo avec un inconnu.
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