En rédigeant l’article sur le livre Fuite, je me suis rendu compte que le contenu de conseils pour trouver une place où dormir en voyage de cyclotourisme avait disparu dans le néant (lors d’un transfert sûrement). Et puisque c’est une des questions que l’on me pose le plus souvent en conférence, il m’apparaissait indispensable de l’ajouter. Alors voici ce « nouvel » article, revu et amélioré, des 1001 possibilités d’hébergements sur la route quand on est cyclonomade.
Car la principale préoccupation des nomades est bien de savoir où il va dormir à chaque jour. Un défi auquel on s’habitue avec l’expérience, mais qui fait souvent peur à ceux qui ne sont pas encore initiés. À travers cet article j’espère répondre à vos questions. Et si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire.
Hôtel & camping : la formule classique
Bien souvent, vous aurez à proximité des hébergements touristiques classiques ou atypiques. Si c’est votre choix, assurez vous qu’ils ont une place sécurisée pour ranger votre vélo (dans la chambre c’est quand même l’idéal).
Quel usage pour les hôtels ?
À vous de juger dans quel confort vous souhaitez dormir en voyage cyclotourisme.
Certains vont planifier un séjour en réservant tous les hôtels à l’avance (formule que je déconseille personnellement car ça ne laisse pas la place aux imprévus).D’autres vont garder cette option comme solution de secours.
Et encore d’autre vont préférer éviter à tout prix ce type de logement pour être sûr de ne pas encourager le tourisme de masse, se mettre au défi, économiser, ou privilégier les logements qui vont permettre de rencontrer du monde.
Mon usage pour les hôtels
Quand je voyage en solo ET dans des zones considérées à risque, je privilégie les hôtels et hébergements chez l’habitant (au Mexique par exemple).
Sinon c’est mon option de secours, quand je ne trouve pas d’autres places où dormir. Ou quand je suis malade.
C’est aussi parfois l’occasion d’essayer des logements atypiques comme les popas de Roumanie : de petites cabanes en bois avec les services minimums.
Dormir chez l’habitant : la formule sociale
Envie d’un peu de chaleur humaine, d’une discussion passionnée, d’explorer les moeurs locales… Bref, besoin d’aller à la rencontre de l’autre ? Allez vous réchauffer le coeur en allant dormir chez l’habitant.
Rencontrer des passionnés de vélo avec Warmshowers
Cette plateforme met en contact des voyageurs et habitants. Basé sur l’échange, les hôtes sont d’anciens voyageurs qui souhaitent donner ce qu’ils ont reçu, de futurs cyclonomades en quête de conseils, ou simplement de belles âmes en quête d’histoires.
Grâce à cette plateforme j’ai eu des rencontres extraordinaires, et d’autres moins… Mais à chaque fois ce fût une belle aventure à la rencontre de personnes extraordinaires.
Certains arrivent à voyager exclusivement en se faisant accueillir par des hôtes de Warmshowers. Pour ma part, comme j’aime laisser de la place à l’imprévu, je planifie mes hébergements seulement dans les grandes villes où il devient difficile de compter sur sa bonne étoile. Et parfois en dernière minute quand je suis bloquée quelque part. Tout le monde n’accepte pas d’accueillir avec des délais si court, mais la communauté m’a profondément aidé plus d’une fois – notamment cette fois à London, Kentucky aux États-Unis.
Toquer aux portes
Repérez une maison qui vous inspire confiance et aventurez vous à demander un coin de jardin. Soyez souriants, francs, sympathiques, respectueux et le moins intrusifs possibles.
Pour être un bon invité, il faut aller au rythme de son hôte, participer sans être trop intrusif, et respecter les lieux et les gens.
Parfois on vous dira non. D’autres fois vous rencontrerez des personnes qui vous laisserons dormir dans le jardin et qui seront à l’aise de vous parler seulement le lendemain matin, et d’autres vous ouvrirons leur maison dès les premières secondes et vous inviterons à faire comme chez vous tout de suite.
Demander aux gens dans la rue
Je n’aime pas vraiment frapper aux portes et m’insérer comme ça dans la vie des gens. En vérité je préfère profiter des rencontres fortuites sur la route pour discuter un peu, puis leurs demander s’ils savent où je peux dormir. À plusieurs reprises on m’a recommandé des places où camper, une personne connue pour accueillir les voyageurs dans les environs, ou simplement m’inviter chez eux.
Ces rencontres auront été les plus belles tout au long de mon voyage, car hasardeuses, surprenantes, et uniques.
Oser le camping sauvage : la formule liberté
Un parc, une forêt, un abri de fortune, une plage isolée au bord de la rivière, le sommet d’une montagne… Un camping sauvage offre bien souvent des lieux ou des points de vue uniques et un lieu reposant… Ou surprenant. Prenez le temps de rester un peu sur place pour s’assurer que le lieu est calme, qu’il n’y a pas de lumières qui vont s’allumer, ni même d’arrosage automatique (ça surprend quand ça arrive).
On a parfois un peu peur d’oser camper là où ce n’est pas forcément autorisé. Peur de la nature et des animaux sauvages. Mais sincèrement : vérifiez que c’est légal dans le pays où vous êtes et osez. Osez simplement.
Des applications pour le camping sauvage
Freecampsites.net – Et puisque nous sommes de plus en plus nombreux sur les routes à chercher un endroit où dormir, le site web donne accès à une carte où sont répertoriés des lieux de camping gratuits (principalement en Amérique du Nord).
I overlander – C’est une application pour les personnes qui vivent dans leurs vans. Certains cyclonomades s’y fient beaucoup. Pour ma part, je ne l’utilise qu’à titre informatif car parfois de beaux lieux de camping sauvage y sont répertoriés.
Mon usage des campings sauvages
Quand je voyage seule, je ne planifie pas mes nuits en camping sauvage, mais profite seulement de rencontrer parfois des endroits parfaits qui m’inspirent confiance.
Cependant, lorsque je voyage à plusieurs le camping sauvage représente plus de la moitié de mes hébergements.
Trouver un endroit parfait
L’endroit parfait pour une belle nuit de camping sauvage doit être plat (pour planter sa tente), silencieux, à l’abris des regards, dans un endroit où on ne va pas se faire déranger (comme un parc où des jeunes viennent passer leur soirée par exemple).
Mais pour de vrai, l’endroit parfait où dormir, il te saute au visage quand il se présente à toi. Le seul hic, c’est que parfois tu le rencontres à 10h du matin…
Bonjour!
Un grand merci pour tout le travail investit dans votre site.
Un simple mot pour vous aviser le lien sauvage or not sauvage ne fonctionne pas.
Bonne journée!
Merci pour ce beau commentaire ! C’est vraiment agréable à lire !
Je file réparer le lien.