L’île du Prince Édouard à toute vitesse

par | Août 29, 2015 | Tour du Québec en vélo couché | 0 commentaires

À la sortie du traversier, deux possibilités s’offrent à nous pour sortir de l’île du Prince Édouard : soit le pont comme à l’aller et donc revenir partiellement sur nos pas, soit prendre un traversier qui nous déposerait au nord de la Nouvelle-Écosse.

Choix draconien sur l’île du Prince Édouard

Le second choix nous enchante depuis longtemps car il nous permet de prendre une route nouvelle pour nous et mettre les pieds dans une nouvelle province du Canada. Malheureusement traverser le pont de la confédération coûte 8,5$CAD par personne, et le traversier 40$CAD par personne. S’arrêter si facilement au prix des choses peut paraître stupide aux yeux de certains, cependant si nous avons la chance de pouvoir tant voyager, c’est notamment parce que nous faisons très attention à nos dépenses. Passer par le pont nous permettrait alors d’économiser presque 60$CAD ; soit 2 à 3 campings, plus d’une semaine de nourriture, ou encore simplement plusieurs bonnes glaces qui font souvent notre régal et récompense de fin de journée.

Yan souhaite malgré tout découvrir la Nouvelle-Écosse car il ne pense pas pouvoir revenir par ici de sitôt, et cela évite de passer deux fois aux mêmes places.

Quant à Laura, l’idée de dépenser 80$ pour un détour de 200km ne l’intéresse pas, d’autant plus que cette partie de la Nouvelle-Écosse semble assez désertique, il faudra donc être autonomes. Cependant la petitesse de nos sacoches ne nous permet pas de stocker beaucoup d’eau ou de nourriture…

La raison l’emporte, et nous choisissons le pont de la Confédération avec toutes les contraintes qui vont de paire avec la navette pour pouvoir le traverser.

Alors nous traversons à nouveau l’île du Prince Édouard à toute vitesse, entre autoroute et sentier transcanadien.

Fabulations futuristes

Et sur la route du retour nous parlons concrètement de la suite à venir, de l’après voyage. On fabule sur des projets à mettre en place, à construire, une fois que nous seront arrêté. Arrêtés où ? Nous ne le savons pas encore vraiment…

Alors on fabule, on se raconte des histoires. Des histoires que nous ne partagerons q’une fois qu’elles deviendront concrètes !

Des discussions occupent une grande partie de nos journées et nous aident, entre autre, à passer la monotonie des jours qui se ressemblent, ou encore à décorer les journées plus difficiles. Un point important, d’autant plus que nous revenons sur le Nouveau-Brunswick…

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