C’est un départ !
Premiers coups de pédale
Dès les premiers kilomètres la Route Verte nous a fait découvrir des coins de Saint-Jean encore inconnus. Nous voilà entrainés à travers des petits chemins de graviers, coupés de la ville tout en étant pourtant si proches. Partir un dimanche nous permet de voir la forte fréquentation de la piste cyclable. Décidément c’est le rendez-vous pour les sportifs, la balade du dimanche, mais aussi un moyen facile de prendre l’air pour les personnes en 4 roues mobile. On en rencontre beaucoup tout au long de la piste, mais principalement autour des villes.
Pour nous aussi le plaisir de la route est là, malgré les différents soucis mécaniques qui nous ont ennuyés tout au long de la journée. Anick apprécie et s’aperçoit qu’en effet voyager à vélo ce n’était pas une prouesse sportive, mais une belle balade à son rythme. Avec nous en tout cas ! Nous suivons la Montérégiade, une voie de chemin de fer réhabilitée en piste cyclable. La route est plate et nous permet d’évoluer tranquillement à travers le paysage ombragé.
Le parc de la Yamaska
Pour notre première nuit nous prenons place dans le parc national de la Yamaska. Une belle et grande forêt ornée d’un lac aux pieds des Appalaches.
La deuxième journée se dévoile plus difficile. Nous commençons par nous perdre un peu, puis la route est faite de montées et descentes courtes mais raides. Voilà de quoi nous remettre en forme pour la suite du voyage !
Ce nouveau départ nous fait remarquer à quel point nos corps ont perdus leurs forces, à quel point nos esprits ont perdu leurs habilités pour les trucs et astuces de la route, pour toutes ces petites choses qui étaient évidentes avant. Nous comprenons que chaque départ est un nouveau départ, et ce, malgré l’expérience cyclonomade qui a pu être assimilée par le passé.
Drummondville
Après 150km, Anick nous quitte à Drummondville pour retourner travailler. Quant à nous nous quittons l’actuel tronçon de la Route Verte qui remonte vers Trois-Rivières, et filons à l’est via la 122 afin de rejoindre le tronçon cyclable à Victoriaville, le parc linéaire des bois francs. Nous sortons de la ville à la nuit tombante, à la recherche d’un coin tranquille. Mais au bord d’une grosse route ce n’est pas facile. À 21h nous trouvons finalement notre bonheur en nous installant derrière un restaurant, entre la route et la voie ferrée.
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