30 bonnes raisons de faire du vélo

par | Juin 6, 2022 | Culture vélo | 0 commentaires

Suite à la lecture du livre « Pourquoi pas le vélo » de Stein Van Oosteren, j’ai eu envie de partager durant tout le mois de mai 2022 quelques 30 bonnes raisons de faire du vélo à mes yeux.

Et vous, quelles sont vos bonnes raisons ?

1 – Le plaisir tout simplement

Plusieurs études prouvent que faire du vélo rend heureux, mais je vous propose simplement de repenser à votre dernière fois sur un vélo. Que ce soit votre première fois sans petites roues, un voyage à vélo, une escapade tranquille pour profiter du soleil le long d’une piste cyclable, quand vous avez doublé des voitures prisent dans un embouteillage… Vous vous sentiez comment ? Et puis, qui serait malheureux d’optimiser ses déplacements, d’aller plus vite, de prendre un bain de soleil et d’air frais, de faire un peu d’activité physique en allant au travail ? Ou bien de voyager gratuitement, à la simple puissance de son propre corps ? De sortir savourer le soleil du printemps le long d’une piste cyclable ?

2 – Entretenir et/ou améliorer ma santé physique

Après une adolescence inactive, le vélo a tout chamboulé dans ma vie car il a apporté du mouvement, de la force et de la persévérance à mon quotidien. En résumé : j’ai fais la connaissance d’un corps en bonne santé physique, dynamique. Ce changement m’a fait comprendre l’importance d’une vie souple et équilibrée.Alors pourquoi pas arrêter votre régime/entrainement en cours et transformer un trajet inactif en voiture en quelques kilomètres de vélo (qui rend heureux), aura forcément un impact sur votre santé physique. Quant à moi, faire du vélo est toujours une bonne excuse pour ne pas me priver de chocolat

3 – Améliorer ma santé mentale

Là encore, plusieurs études scientifiques le prouvent. Cependant on sait qu’un corps en santé aide à avoir une tête en santé. Prendre le soleil, bouger, se sentir autonome, sont autant de facteurs importants pour lutter contre les déprimes passagères. On peut même aller plus loin dans cette pensée, mais je préfère laisser la parole aux scientifiques. De mon côté, dès que j’ai un trop plein d’émotions (tristesse, nostalgie, colère, etc.) un tour de vélo m’aide souvent à décanter cette énergie accumulée et à réfléchir autrement – plus calmement- à ma situation. Je rentre sereine et les idées claires.

4 – Le vélo pour une mobilité pratique et multifonctionnelle

Pourquoi se confiner à un transport statique, tandis que l’on peut transformer un trajet en moment de plaisir et de bien-être? La voiture (le train, le bus) permet seulement de nous déplacer, quand le vélo permet en plus de pratiquer une activité physique (au lieu d’aller en salle de sport), de prendre le soleil (au lieu d’attendre les vacances), etc. Vive la multifonctionnalité !

5 – Favoriser la confiance en soi

Car tous les cyclistes sont des héros, c’est bien connu ! En fait, se déplacer par sa simple force est très gratifiant, mais pas seulement. Faire du vélo nous inscrit dans la ville, nous incite à être réactifs, à changer nos plans plus facilement, et pourquoi pas parfois rouler sous la pluie, face aux vents, ou même sous la neige. Sans compter tous les petits défis à Autant de situations qui favorisent notre résilience, notre adaptabilité et nous aide à construire notre estime personnelle tout simplement.

6 – M’enraciner dans un territoire

Se déplacer à vélo stimule notre sentiment d’appartenance à un territoire et ses habitants. Dans un véhicule ouvert, on s’imprègne de la culture, la géographie, des gens, des villes et leurs infrastructures. Je n’avais jamais fais attention à tout ça avant, pourtant aujourd’hui je comprends comment chaque infrastructure impacte le comportement et les habitudes de ses habitants, car c’est l’espace public qui définit nos habitudes. Une ville qui cède toute sa place aux voitures n’invite pas les cyclistes à rouler, les piétons à circuler ou les enfants à aller jouer dehors – c’est trop dangereux.À vélo je deviens citoyenne de ma ville et citoyenne du monde.

7 – Développer l’autonomie dès l’enfance

Saviez-vous que les enfants hollandais seraient les plus heureux du monde selon l’Unicef?Je le crois profondément à chaque fois que je me plonge dans le sourire de ma fille très fière de se déplacer en toute autonomie, consciente des défis de la route, et déjà confrontée aux enjeux urbains « Maman, pourquoi là y’a de la place pour les voitures et ma mon petit vélo ? »

8 – Rendre les déplacements accessibles

Grossesse? Perte d’équilibre ? Fatigue rapidement ? Handicap physique partiel ? Pédaler offre aux personnes en perte d’autonomie des alternatives de déplacement où ils peuvent être autonomes. C’est aussi une façon de créer de beaux moments de partage.

9 – Rendre les déplacements agréables

Me déplacer à vélo me procure du plaisir tout simplement. De leurs côtés, les transports en commun me stressent par les horaires à suivre, la marche me prend trop de temps, la voiture m’énerve et me rend même étonnamment vulgaire (sans compter les risques d’accidents quotidien). Alors je vais du point A au point B le plus rapidement possible.Pourtant, quand je fais du vélo je suis à l’aise dans le trafic, je prends mon temps, et il m’arrive même de faire des détours juste pour le plaisir et profiter d’être dehors. Qui a déjà choisi de prolonger son trajet juste pour faire durer le plaisir alors qu’il était en voiture ou en transport en commun ?

10 – Pour sa simplicité

Pas besoin de déneiger sa voiture en hiver ou d’attendre qu’elle se réchauffe. Pas de siège auto trop lourd à transporter. Pas de place de stationnement à chercher. Pas de crise de nerfs dans les embouteillages. Si les enfants crient, ce n’est pas grave, au contraire même ça devient rigolo. On oublie aussi le permis de conduire, les différents papiers (carte grise, immatriculations, etc.), etc. Heu, attendez… Pourquoi il y en a encore qui prennent leur voiture le matin ?

11 – Faire du vélo pour diminuer le nombre de voitures en ville

Non seulement ça améliore la qualité de vie de tout le monde (réduction des bruits, moins de pollution, etc.), mais cela rend aussi les transports en voiture plus agréable. Dans le fond, peu importe votre façon de vous déplacer, plus de cycliste vous avantage à coup sûr !

12 – Parce que le vélo s’adapte à tout le monde

Cet objet du quotidien est tellement pratique qu’il existe sous toutes les formes. Autant de possibilités qui permettent aucune limite : Vélo couché pour les paresseux, les vélo de course pour la vitesse, le BMX pour les adeptes de sport de rue et dirt jump, le vélo de montagne pour se promener en nature, levélo adaptés aux handicaps divers, le vélo cargo pour la famille le vélo pliable pour du « commuting » avec le train ou le bus, etc. Et vous, quel est votre vélo favoris ?

13 – Faire du vélo pour créer des villes plus sécuritaires

À vélo je ne risque pas de tuer quelqu’un à chaque prise de décision (ah bon, c’était un sens unique ici ? Mais oups, je n’avais pas vu la lumière rouge !). On oublie trop souvent que conduire une voiture n’est pas un acte anodin. Une voiture est un véhicule lourd qui peut rouler exagérément vite et qui doit se faufiler parmi des humains. C’est un peu comme si on demandait à Godzilla de ne pas écraser les Humains quand il se déplace dans Tokyo, alors on devait réaménager la ville pour lui simplifier la tâche.

14 – Prêcher par l’exemple

Le vélo crée malgré lui un cercle vertueux où un cycliste qui roule en ville influence de nouveaux cyclistes. Ainsi plus il y a de cyclistes et plus il y a de pistes cyclables. Plus il y a de pistes cyclables et plus il y a de cyclistes. Plus il y a de cyclistes et moins il y a de voitures. Moins il y a de voitures et plus il y a de cyclistes…

15 – Faire du vélo a plus d’impact que de voter

Prendre son vélo est devenu aujourd’hui un acte éminemment politique. Se déplacer à vélo représente un vote quotidien pour la ville que vous rêveriez de bâtir, pour montrer aux élus vos centres d’intérêts, votre opinion, vos valeurs et vos priorités. Se déplacer à vélo c’est voter pour des infrastructures cyclables, des villes faites pour les Humains, un monde avec moins de pétrole, un air plus propre, une planète plus saine…Ça vous tente ?

16 – Pédaler pour rendre les villes plus silencieuses, plus calmes, apaisées

Plus de vélos = moins de voitures. Moins de voitures, c’est aussi moins de moteurs, donc moins de bruits. Quand on regarde des vidéos de témoignages de non hollandais qui font du vélo aux Pays-Bas, ils témoignent bien souvent être surpris de pouvoir s’entendre parler dans les rues, d’entendre les oiseaux, les enfants jouer, etc.Faites le test : asseyez-vous sur le pas de votre porte et portez attention au bruit et à l’odeur des moteurs.

17 – Des déplacements locaux pour une économie locale

Qui va moins loin, dépense plus proche. Qui économise les dépenses d’une voiture a un budget plus conséquent pour une alimentation saine, des loisirs, ou encore des sorties culturelles locales.Et même quand on voyage à vélo c’est l’occasion de découvrir les saveurs locales, et l’aller encore plus loin parce qu’on n’est pas limité par des ressources fossiles de plus en plus chères.

18 – Développer mon sens de l’orientation

Et donc notre logique et notre intellect. On se repère et on se dirige. On peut même retenir les noms des rues à force de les voir écrit.

19 – Utiliser autrement les villes puis s’amuser à les réinventer

En utilisant moins d’espace pour les déplacements, cela laisse de la place pour réinventer nos villes et ses espaces de rencontres : terrasses de café, bancs publics, installations éphémères d’envergure comme Paris Plage.

20 – Faire du vélo est économique pour son portefeuille

En me déplaçant à vélo j’économise sur l’essence, les places de stationnements, le garagiste, le prix d’achat et les coûts d’entretien, la salle de sport, les séances d’UV, les antidépresseurs, les multi-vitamines, la luminothérapie, des cours de méditation, ou n’importe quel autre compensateur pour manque d’exercices et/ou de plein air. Et toi, quelles sont tes économies en faisant du vélo ?

21 – Le vélo est économique aussi pour les villes et l’État

Les infrastructures vélos sont moins coûteuses, nécessitent moins d’entretien, sont plus durables et favorisent des citoyens en meilleure santé physique et mentale. Du coup, les citoyens économisent sur les taxes et les villes réduisent les coûts d’entretien en faveur de la création de nouvelles structures pour encore moins de voitures. Bref, un vrai cercle vertueux.

22 – Pour renforcer notre lien avec la nature

Que ce soit dans le cadre d’un voyage ou dans un quotidien urbain, le vélo est un des rares transports (avec la marche) qui permet de sortir de nos « boites » habituelles qui nous coupent de la nature et l’environnement. À vélo, on sent la chaleur du soleil, la douceur du vent, la fraicheur de la pluie. On écoute le crissement de la neige sous nos pneus. On regarde quel temps il fait dehors avant de s’habiller. Et on a le temps d’observer le cycle des arbres, les floraisons, entendre l’oiseau qui chante…Comment le vélo t’aide-t-il à te connecter à la nature ?

23 – Parce que c’est un choix éco-logique tout simplement

24 – Participer à la transition énergétique, au slow living et à la simplicité volontaire

Quand les transports représente jusqu’à 30% des GES selon les pays, le vélo est le véhicule le plus efficient au monde en produisant si peu de GES, c’est bien un des outils des plus pertinent quand on parle de transition énergétique.Envie d’en savoir plus, lisez le chapitre sur les enfants légumes ? Lisez « Pourquoi pas le vélo » de Stein van Oosteren.Et vous, quel monde souhaitez-vous laisser à vos enfants ? Quelle vie et quelle éducation souhaitez vous laisser à vos enfants ?

25 – Le vélotaf pour être plus serein

Décrocher vraiment du travail en évacuant le stress à vélo afin de rentrer en paix chez soi

26 – En plus les salariés à vélo sont plus productifs

Les statistiques sont là. Quelqu’un qui va au travail à vélo est plus productif car en ayant une activité physique récurrente permet d’être plus concentré. Il /elle rentre serein.e à sa maison le soir. Un sentiment que je ressentais à chaque fois que je flanchais pour prendre le métro. J’étais à chaque plus stressée et énervée que d’habitude. Je cherchais donc à moins travailler.

27 – Faire du vélo pour devenir femme et s’émanciper

Je me suis bâtie femme selon ce que j’avais pu observer autour de moi : mes proches, mes amis, mais aussi la représentation publique de la femme. Pourtant je ne me maquille pas, je n’aime pas faire les magasins, j’ai mis vraiment longtemps à assumer de porter des jupes, je m’épile pas… Autant de choses si peu importantes mais à travers lesquelles je me croyais – et on me disait – que je n’étais pas vraiment une femme.Puis j’ai rencontré mon vélo. Il ne parle pas et ne juge pas. Il me permet de repousser mes limites, sortir de ma zone de confort, méditer, et surtout me comprendre tout à fait. Je m’émancipe, me déplace seule, apprend la mécanique, et surtout gagne confiance en moi. Alors je suis devenue moi, et donc devenue femme. J’ai changé la façon de me voir et non pas ma façon d’être. Je suis femme même loin des stéréotypes que je croyais auparavant être la seule réalité.Et toi, comment ton vélo t’aide ou t’a aidé à te sentir femme ?

28 – Pour une société égalitaire et inclusive

L’égalité des richesses apparentes, égalité de l’usage de l’espace public, égalité des sexes, égalité physique grâce à l’inclusion des personnes en déficience physique.J’en ai sûrement oublié non ? Vous ajouteriez quoi encore ?

29 – Parce que la voiture individuelle ne fait plus de sens dans nos villes

La voiture a été inventé pour le luxe, pour que les plus riches sortent du lot, et certainement pas pour que chaque Humain s’empare d’un engin de 1500 kg pour parcourir des trajets d’une moyenne de 3 km. On le sait, on le sent – mais surtout c’est dit et redit depuis 1973 avec son texte « L’idéologie de la bagnole ».
Aujourd’hui la majeure partie ds surfaces au sol de nos villes sont consacrées à la voiture (stationnement, routes, garages), et nosu avons nous-mêmes décidés de nous bannir de nos propres lieux de vie au profit des autos.

30 – Parce que les modes de déplacements doux/actifs sont les seuls qui font du sens pour l’avenir

Économiques, écologiques, bons pour la santé, bons pour la société, les modes de transports actifs créés des villes sociales à taille humaine. Un réseau social en plein air qui nous fait sortir de nos écrans pour rencontrer la « vraie vie », celle qui est plus douce et plus ensoleillée, et offrir cette vie là aux générations futures…À nous de choisir !


Sources :


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